
Dans un premier temps, notre attention s'est portée sur la tenue de route et
forcément sur la rigidité du bras oscillant. D'origine, cette pièce présente un
renfort qui s'avère peu efficace. En effet, il s'arrête au milieu du bras et
l'épaisseur de l'aluminium est plus que limite ! Nous lui avons donc ajouté une nervure
inférieure et cloisonné le tout. Toujours au rayon rigidité, une plaque de 5 mm
d'aluminium vient solidariser les deux fourreaux de fourche. |
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L'ensemble fourche-amortisseurs (des modestes Paioli d'origine MBK 51 CF) a été
révisé en hydraulique. Franchement, il nous a semblé inutile de changer nos
amortisseurs pour des modèles plus chers. Par exemple, dans les amortisseurs,
le joint racleur du piston a été remplacé par un joint torique après avoir usiné la
gorge en conséquence. L'ergot de positionnement entre les deux parties du piston
a été supprimé. Ainsi nous pouvons régler la vitesse de compression
lorsque l'on sait déja fixé la vitesse de détente (choix de la viscosité de l'huile /
diamètre du trou situé en haut des "chemises"). |
Ensuite nous nous sommes attardés sur l'alignement des deux trains.
Une fois la roue avant centrée dans la fourche, elle sert de référence pour aligner la
roue arrière. Il faut pour cela adapter les entretoises, le tambour arrière et le
porte-couronne. Dorénavant, plus que jamais, dans les grandes courbes la machine est
rivée au sol comme sur un rail. Un
grand soin a été apporté à l'équipage mobile : alignement des deux soies du
vilebrequin (ouverture et concentricité des masses) et plan de joint d'embase bien
parallèle à l'axe de rotation. Les frottements parasites ainsi éliminés, le moteur se
fatigue moins à haut régime. |

Dans l'ensemble nous sommes satisfaits des pièces CONTI. Seule zone d'ombre au tableau,
l'axe piston s'use éxagérément au bout d'une manche (défaut du traitement de surface
?). Nous lui préférons l'équivalent BIDALOT. C'est d'ailleurs l'unique élément
BIDALOT sur cette machine; sorte de challenge personnel ! |


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Coté habillage, la coque est devenue plus
ergonomique. Avec l'aide de SC AERO, le faux réservoir a été rehaussé, ne formant plus
qu'un avec le dosseret. Un renfoncement rend le bouchon de réservoir plus accessible. A
noter également le passage de roue qui renforce le profil déja très effilé de
l'ensemble. Le garde-boue avant a été conçu de manière à ne pas trop dévier le flux
d'air frais qui se dirige vers le radiateur. Dans le même esprit une écope de frein
vient se fixer sur l'étrier en prévision des courses estivales. Pour en terminer, une fine plaque d'aluminium
recouverte de mousse noire fait office de tableau de bord. La réalisation d'une bulle
adaptée aux circuits rapides est en cours. |
 
Course du Mans premiers essais de la Mistral/Conti
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Engagé pour le Championnat de
France 1997 notre but étant de se placer dans les dix premiers. Au Mans, nous obtiendrons la cinquième place sur 20 participants en
Groupe 2. |