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| Le PEUGEOT / POLINI
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Mars 1990
Nos premiers débuts en 2
roues s'avèrent positifs, après avoir exploité au maximum les ressources du solex, nous
nous lançons dans la "mob".
Octobre 1992
Le Team LGC est créé, nous
sommes 4 copains qui partent vers l'aventure de la "mob de course". Le nom LGC représentait la coordination de
nos 3 noms LANGLET - GUIDET - CLAVIER. Il se forma, avec 4 copains passionnés par le
sport mécanique 2 roues, en Mars 1992 et expira en Avril 1994, lorsque Stéphane GUIDET
arrêta la mob de course.
- LANGLET Olivier
- GUIDET Stéphane
- CLAVIER Stéphane
- CLAVIER Benoît
Notre première mob de course va nous faire découvrir le monde de
la compétition cyclo, avec ses avantages, ses inconvénients, ses malchances et ses
victoires.
En effet, il s'agissait
d'un vieux cadre de 103 récupéré à la casse équipé d'un moteur 75 POLINI usé mais
qui possédait encore quelques ressources. A cette époque, nous ne connaissions rien ou
presque aux réglages du variateur, du carburateur, de l'allumage et autre
subtilité d'une mob de course. Toutes ces questions vont être élucidées par les livres
de Didier THOMAS préparateur de karts et cyclos de compétition que nous vous conseillons
:
- Gonfflage des cyclomoteurs Tome 1
- Gonfflage des cyclomoteurs Tome 2
- Les moteurs de karts au banc
Novembre 1992
Une fois la réalisation de
cette mob terminée, il fallut trouver un circuit pour rouler. En nous renseignant à
droite à gauche, un circuit était disponible tous les samedi après midi à Bourges
près d'un aéroport, de plus il était gratuit. Des essais de mob et de kart s'y
déroulaient chaque week end.
Description du circuit :
- Longueur environ 400 m
- Largeur 4m
- Sécurité pratiquement aucune
- Temps de référence karting : 22,3 s
- Temps de référence mob : 24,7
s
Premier essai sur une piste
avec la mob, ça marche bien, pas de problème, à part qu'il n'y avait pas beaucoup
d'accélération. Au bout d'une trentaine de tours le POLINI rendît l'âme, s'en était
fini pour le moteur. Nous allions devoir investir dans un nouveau moteur. Nos temps de
performance étaient de 30,5 s au tour nous étions loin des meilleurs, mais vu le
matériel que nous disposions c'était correct.
| L'espoir PEUGEOT / GILLARDONI
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Décembre
1992
La rénovation du 103 allait
commencer, nouveau moteur, il nous faut quelque chose de fiable et à prix raisonnable, le
50cc GILLARDONI est un bon compromis. Nous allons le retravailler et adapter des boosters
pour améliorer les performances de l'échappement, grâce aux livres de Didier Thomas,
nous parvenons à tirer un meilleur profit.
Il fallut résoudre
beaucoup de problèmes de tenue de route au niveau de la fourche, des amortisseurs, des
pneus...
La peinture fût rénovée
avec un dégradé blanc et rouge.
Le
Team LGC et son nouveau 103
Janvier
à Février 1993
Ces mois furent consacrés aux
essais de la machine sur le circuit de Bourges. Il fallut la rendre très performante et
essayer toutes sortes de réglages.
L'évolution continua en
même temps que les essais avec un changement de selle passant de la tôle au polyester
nettement plus confortable. Le pot maison fût remplacé par un BIDALOT plus performant.
De suite les temps
commencèrent à descendre, Benoît C. et Stéphane G. tournèrent en 27,5 s, le meilleur
temps réalisé avec le 103, mais la difficulté principale était la rigidité du cadre,
celle-ci n'était plus exploitable et nous allions nous diriger vers une partie cycle MBK.
Nous n'améliorons guère
les performances car nous n'étions équipés que de bleus de travail, et lorsqu'il
y avait chute elle faisait très mal.
Quelques
photos sur le circuit
| Le G1 MBK / BIDALOT
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Août 1993
Après des essais non moins
concluants du 103 Gillardoni, nous décidons de changer la partie cycle, le 103 ayant
beaucoup de mal à tenir la puissance, nous optons pour une base MBK, plus solide au
niveau rigidité du cadre et du bras oscillant.
La peinture de la machine
est rouge. Nous allons nous investir un peu plus dans cette machine et rouler un an telle
quel pour développer le nouveau cadre. Le moteur ne tiendra qu'un an.
Le
51 BIDALOT
Avril 1994
Dès lors la machine va
évoluer assez rapidement, nous allons faire la connaissance avec un pilote du Championnat
de France en Groupe 1 (50). Il va nous aider à nous lancer dans la compétition en nous
vendant un de ses cylindres Groupe 1. Par la suite nous allons devenir mécanos de sa
machine.
Notre but est fixé à
monter un Groupe 1 de course pour pouvoir rouler en compétition, pour cela nous allons
devoir nous investir dans du nouveau matériel et configurer notre machine au réglement vitesse 50cc.
Nous allons changer de
déco et améliorer la mob de course pendant 10 mois.
| Le G2 MBK Parallélogramme /
CONTI
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Hiver 1995 / 1996
Nous voici maintenant lancés
dans la compétition 50cc, le règlement vitesse 50cc change et la catégorie 50 n'est
accessible qu'aux moins de 21 ans. Il me faut donc passer en Super 50, pour cela nous
allons investir dans un nouveau moteur CONTI f 40 refroidi à l'eau. N'ayant pas encore
les moyens d'acheter une partie cycle, nous décidons de créer un système de
parallélogramme sur un cadre MBK. L'opération est périlleuse, mais mon Ingénieur
Développement et le Team Manager vont réaliser un magnifique travail. Moi-même mettant
la machine au point.
Nous n'avions à notre
disposition qu'un maigre outillage, une perceuse à colonne faisant office de fraiseuse et
un petit tour d'établi. La matière première, l'aluminium, a été achetée au poids
chez quelques réparateurs industriels. Ainsi, nous avons repoussé un peu plus loin les
limites du célèbre "51" puisqu'il a pratiquement disparu du national 50, voir
même complétement du Super 50. Comme vous le verrez sur les photos, avec très peu de
moyens mais avec beaucoup de persévérance, nous sommes arrivés à un résultat plus que
satisfaisant.
Pour concevoir le
parallélogramme, nous sommes partis sur la base de 80 mm comme longueur de biellette,
puis à l'aide de gabarits en carton, nous avons déterminé les points d'ancrage de
celle-ci. Nous avons été contraints de monter le variateur non inversé afin de garder
le moteur centré.
Quelques photos du système
parallélogramme.
La rigidité du cadre est
un des gros travaux à effectuer, il ne faut pas qu'il se "vrille", lorsque le
système parallélogramme se déplacera dans le cadre, des renforts ont été prévus au
point stratégique où la déformation est ample. Tous les renforts ont été faits avec
du plat en acier, permettant une meilleure robustesse. Le poids de la machine s'en
ressentait : 62kg.
La partie arrière du cadre est
refait, trois morceaux de plats de 1mm, permettent de rigidifié la partie cycle. Les
points d'ancrage des amortisseurs sont plus renforcés, les courbes se passent beaucoup
plus rapidement sans que le "derrière" est tendance à se vriller.
La colonne de direction a
été changée pour accueillir deux tés de fourche en aluminium, et adapter des
roulements Timken, beaucoup plus résistants que les billes d'origine.
Février 1996
La super 50 MBK
parallélogramme / CONTI est prête pour faire pas mal d'essais: réglage de la partie
cycle et du moteur. Le moteur G2 est très performant. Un gros investissement a été
fourni de notre part, mais surtout au niveau de nos
sponsors que nous remercions. Achat du matériel CONTI :
Roulements de carters à
contact oblique |
500F |
Variateur CONTI grande
plage de variation |
2000F |
Villebrequin CONTI grosse
soie, grosse masse |
2500F |
Carters CONTI |
1200F |
Echappement CONTI G2 |
2500F |
Moteur CONTI G2f40
refroidi à l'eau |
3700F |
Achats divers :
¤ Carburateur
f19 DELL'ORTO.............................................................200F
¤ Radiateur et son
équipement.......................................................................300F
¤ Allumage MVT avec boitier
éléctronique..........................................................2500F
¤ Plateau
BIDALOT..........................................................................................................300F
Photos de la partie cycle et
du comportement sur les circuits
| La Super 50 MISTRAL / CONTI
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Hiver 1996 / 1997
Décidés à faire de bonnes
performances dans le Championnat de France, nous décidons de nous équiper d'un cadre de
compétition, mais lequel choisir parmi tous les cadres. Nous nous sommes lancés sur la
base MISTRAL (rachat du cadre et système parallélogramme du Groupe 1 de Baptiste
Veneault), déjà réputé pour être l'un des meilleurs du moment ayant été Champion de
France en 1998 avec Sébastien Descoings en Groupe 2.
Les
évolutions de la machine
Janvier à Mars 1997
La super 50 MISTRAL / CONTI
est prête pour faire ses preuves : réglage de la partie cycle et du moteur. Maintenant
je comprends pourquoi les autres me doublaient dans les courbes alors que j'étais à la
limite du décrochage. Avec la partie cycle MISTRAL, ça colle au pavé, de grandes
courbes à fond, sans problème en réglant les amortisseurs et la fourche, vraiment c'est
le pied.
Au niveau moteur, le CONTI
a ce qu'il faut en bas mais manque un peu de puissance en haut, le pot bride à un certain
régime.
| La 50 MISTRAL /
AUTISA
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Hiver 1997 / 1998
S'étant investi dans le Super
50 l'année précédente, nous finirent le Championnat à la 6ème place. Le Super 50
c'est bien, ça va plus vite mais ça coûte plus cher. Résultat, changement de
vilebrequin dans l'année, moteur CONTI mort en milieu de saison, donc investissement d'un
nouveau moteur, plus tous les pistons qui au bout de 2 courses étaient usés sans compter
les segments, les pneus.... C'était trop cher pour nous (argent pour une saison ~15000F).
Nous décidions alors de
revenir en 50, la partie cycle étant bien réglée, nous achetons un haut moteur BIDALOT
(coût 3500F) et pouvons alors essayer le nouvel allumage ROTRONICS de MISTRAL
(3500F). Mais le cylindre et l'allumage n'arriveront pas avant la mi-course, nous
décidâmes alors d'acheter un cylindre AUTISA (premier cylindre qui tournait au
temps des XG2 Peugeot avec Lepelletier comme pilote). Le concessionnaire PEUGEOT MADELIN
à Vierzon put nous en dégoter un. Tout l'hiver nous allions mettre au point ce moteur
d'environ 10 ans.
La 50
Mistral et son moteur Autisa
Janvier à Mars 1998
La 50 MISTRAL / AUTISA est
prête pour faire ses preuves : réglage du nouveau moteur. Sur petite piste la vitesse
est correcte, mais lorsque nous arrivâmes au circuit du Mans, avec sa ligne droite de 350
mètres, nous étions à l'arrêt (115 km/h) alors que les meilleurs 50 prenaient 120
km/h. 5 km/h c'est énorme en pointe. Notre problème était le pot d'échappement CONTI
G2 accordé beaucoup trop bas. De 7000 tr/min à 11000 tr/min le moteur est parfait mais
au-delà c'était fini.
Nous allions acheter un
pôt FORT qui allait nous donner ample satisfaction. L'allumage et le cylindre arrivèrent
en même temps, en essai l'allumage et le moteur se comportaient très bien, mais arrivé
en course le moteur chauffait énormément ce qui engendrait des serrages. Même avec de
amples refroidisseurs, le moteur continuait à serrer. Conclusion l'allumage n'était pas
adapté pour les moteurs 50, mais pour les supers 50.
| La 50 MISTRAL / AUTISA
Evolution 2
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Hiver 1998 / 1999
Après une saison 1998
pas trop mal avec un moteur vraiment "naze", nous sommes assez contents de notre
résultat (6ème place du championnat de France). Par conséquence nous repartons dans la
catégorie 50 afin que notre investissement soit minime pour l'année prochaine.
Nos changements sont
simples : étant donné que nous ne pouvons pas investir dans un moteur de compétition
BIDALOT = 15000F, nous allons jouer sur la partie cycle avec une nouvelle fourche et un
nouveau frein pour avoir encore plus de mordant que le GRIMECA. Du côté moteur nous
renickalisons l'AUTISA 98 et concevons un AUTISA 99 avec des boosters à l'échappement.
Nous passons des petits carters MBK aux gros carters BIDALOT G3.
Elle sera équipée d'une
nouvelle selle de 125 RS recoupée, d'un garde boue arrière en kevlar-carbone plus proche
de la roue, le bas de carénage de 750cc est remplacé par un bas de carénage de 125 RS
ainsi qu'un récupérateur d'air en carbone permettant de tenir le moteur à température.
Les 2 jantes à hélices sont remplacées par des neuves.
Pour les essais nous avons
recoupé un carénage de 125 RS et transformé en tête de fourche nous permettant un
accès plus facile au niveau moteur.
Afin de garantir la
sécurité du pilote, l'équipe a conçu une protection de variateur constituée de
carbone-kevlar pour éviter la projection de pièces susceptibles de s'arracher du
variateur.
La 50 Mistral Evolution 2
et son moteur Autisa.
Janvier à Mars 1999
La 50 MISTRAL / AUTISA est prête
pour faire ses preuves : réglage du nouveau moteur et de la partie cycle.
Sur le circuit de St Benoit
sur Loire à côté d'Orléans. Cette piste mesure 1200m et son tracé est très varié
permettant de travailler la vitesse de pointe, l' accélération et la stabilité dans les
virages pour la partie cycle avec 2 virages en appui.
Quelques
photos d'essai sur le circuit de St Benoit
Sur le
circuit du Creusot pendant une manche du Championnat de France
Les
essais à Ancenis
| Le 50 automatique MISTRAL / BIDALOT
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